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COVID-19 et démocratie ? La conscience professionnelle est-elle réservée au monde du privé?

Comme d'habitude, depuis le 17 mars 2020, je prends le clavier et non la plume avec un arrière goût amer de "prenez-moi pour un c... mais avec politesse s'il vous plait".

Notre métier est construit sur les fondations du conseil et de la confiance. Jamais nous ne pourrions exercer correctement si nous attachions nos valeurs profondes au pilori de notre porte-monnaie. Jamais nous ne pourrions exercer notre métier correctement si nous osions décorer le miroir aux alouettes refletant vos plus profondes phobies. Jamais nous ne pourrions exercer sans y mettre délicatement nos tripes sur l'autel de l'empathie. 

Pourquoi? Parce que nous nous sentons responsables et redevables. Responsables des conséquences de notre conseil et des solutions proposées. Redevables de votre confiance et surtout du temps que vous vous consacrez. Car oui lorsque l'on vient vous apporter nos conseils nous vous invitons, non pas à nous écouter, mais à vous interesser à vous. 

Alors, me direz vous, que vient faire le covid-19 dans ce pseudo vidage de sac d'un courtier en assurance qui à l'air de se plaindre? 

C'est très simple, sans doute certains d'entre vous se sont reconnus dans cette description allégorique d'u métier abstrait aux yeux de beaucoup de monde. Et bien, cet ensemble de sentiments que vous venez de lire représente l'expression de la conscience professionnelle.

Respect, bienveillance et recherche de résultat bénéfique pour la personne recevant les conseils.

Quid de cette conscience professionnelle lorsque le covid 19 chahute les petites habitudes de nos élus? 

Respect? De la démocratie c'est loin d'être évident. En effet le dictate du régime d'urgence sanitaire conduit bien trop souvent au piétinement des principes fondamentaux sur lesquels repose notre constitution comme par exemple lors des multiples mesures prises en conseil de défense (à huis clos et sans consultation donc). Mais également lorsque le libre arbitre de chacun est martelé à longueur de temps par des aphorismes au champs lexical tourné vers la peur ce qui conduit à une maltraitance de notre mémoire traumatique ou plus simplement à un marquage au fer rouge d'une idée afférante à un souvenir désagréable de tel sorte que le souvenir devient plus douloureux que le traumatisme en lui-même. 

Bienveillance? Pas si sûr lorsque la balance bénéfices /risques est déréglée volontairement. Posons nous la question de l'hypocrisie des chiffres utilisée depuis la nuit des temps et gardons notre esprit critique. L'humilité reconnue est le principe fondamental d'un esprit critique en pleine reflexion. Admettre de ne pas être sûr c'est accepter qu'une autre vérité existe. Lorsqu'un gouvernement exclue d'une manière ou d'une autre l'expression d'une autre théorie que la sienne, posons nous la question de la place de la bienveillance dans ses méthodes. Plusieurs méthodes sont utilisables comme par exemple annoncer en direct lors d'une interview qu'il "faut cesser le débat scientifique" (E.MACRON interview octobre 2020 à 42"40'). Ou encore instaurer une pensée unique par le martèlement. 

C'est pour ces raisons (et bien d'autres que je me garde d'exposer ici car je souhaite garder digeste les articles du blog), que je me demande si la conscience professionnelle est par nature possible lorsque l'on est choisi (élu) contrairement au moment ou nous devons prouver en permanence notre bonne foi comme chacun des professionnels dans des domaines des plus variés? 

En effet les décisions prises depuis plusieurs mois contraignant les français à la pensée unique que le gouvernement nous veut du bien en nous protégeant d'un virus mortel pour un certain nombre d'entre nous sont elles bien fondées sous la joute de la responsabilité? 

Analysons rapidement les données :

* un virus au génome variant donc serti d'une certaine dose d'incertitudes. 

* mortel pour certains d'entre nous : combien? propotionnellement à d'autres risques que l'on encours tous les jours? 

* porter le masque nous protège, sans véritable vérification scientifique puisque c'est impossible à vérifier (combien de sortes de masques sont portés: tissus, ffp2, ffp1, chirurgicaux...) une étude scientifique de l'éfficacité réelle du masque est à ce stade impossible  pour affirmer la réelle protection.

* Pas de traitement, sauf à Marseille et dans beaucoup  de pays... 

*Un vaccin ne peut être véritablement efficace puisque le génome change

* une sémantique de l'à peu près: juste un exemple pour qu'il y est une seconde vague il faudrait que le virus soit strictement le même. Or nous sommes plutôt dans un phénomène apparenté à la grippe c'est à dire à un phénomène saisonnier avec des génomes variants. 

 

Bref nous sommes soumis à des règles certaines sur des théories construites sur de l'à peu près. 

On n'appelle pas ça de la conscience professionnelle mais du principe de précaution qui à la vertu pour ceux qui l'utilise de donner toujours raison. 2 scénarii possibles : le  "on vous l'avait bien dit bien fait pour vous" et le "heureusement que l'on a pris toutes ces mesures pour éviter le pire".

Gardons l'esprit critique! Il ne s'agit pas de contester mais de chercher à comprendre par nous même. 

 

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